Le plaisir c'est la santé - diabète -
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Le plaisir c’est la santé – diabète –

Le plaisir c'est la santé - diabète -
Le plaisir c’est la santé – diabète –

L’être humain est physiologiquement conçu pour le plaisir. Nous sommes admirablement équipés pour gérer et traiter les informations multi-sensorielles. Prenons une part de gâteau au chocolat, de fraisier ou une mousse au citron (ou remplacez par votre péché mignon). Imaginez-le, faites-en le tour, observez-le. Humez-le. Croquez-le, enfin. Le goût, l’odorat, le toucher, la vue, l’ouïe même, nous, nos sens réunissent une somme d’informations pour nous permettre de l’apprécier pleinement.

Le plaisir c'est la santé - diabète -

Tout cela pourquoi ? Parce que le plaisir est vital, tout simplement. Sans gourmandise, on ne penserait pas à manger. Sans plaisir sexuel, l’espèce se serait éteinte depuis longtemps. Sans endorphines euphorisantes, personne n’irait taper dans une balle de tennis ou courir des heures sur une ligne blanche, dans un stade, le sport n’existerait pas. Le plaisir existe, car il sert l’organisme, il est au service du corps. A nous de savoir le dompter, de ne pas le laisser nous tyranniser ni imposer sa loi. Pas question de ne manger que du sucré, mais les desserts, c’est dans nos gènes : personne ne peut lutter contre !

Le plaisir c'est la santé - diabète -

On est déjà souvent privé de tout un tas de choses dans la vie, il ne manquerait plus que l’on soit privé de dessert. Le temps de la culpabilité mal placée n’est plus. Le péché de gourmandise est, au contraire, une question de survie. Et, puis, d’abord, cela rime à quoi exactement tous ces interdits ? Que l’on ne dévore pas trois parts de tatin à la crème à la fin de chaque repas, tout le monde le conçoit. Mais, en quoi une mousse au citron, une panna-cotta légère ou un fraisier « poids plume » mettent votre glycémie ou votre silhouette en péril ? Votre esprit critique et affûté perçoit de lui-même la différence et se refuse à diaboliser une innocente petite bouchée, fût-elle sucrée. Et, le meilleur des plaisirs étant celui que l’on partage, faites-en profiter vos proches, vos amis. On a tous droits à quelques grammes de douceur dans ce monde de brutes.

La gourmandise selon les français

Quand il s’agit de manger, les français ne font rien comme les autres. Et même si d’autres pays proposent de remarquables cuisines, le monde entier continue d’envier nos chefs, notamment nos pâtissiers. Dans l’hexagone, la gourmandise est érigée au niveau de patrimoine culinaire ! Les français la considèrent comme « mi-ange mi-démon ». Elle est symbolisée par « le sucré », « le chocolat », « se faire plaisir », « la tarte aux pommes », « les gâteaux ». Des plaisirs simples mais divins.

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Le plaisir, c’est la minceur

100% des nutritionnistes sont d’accord (pour une fois) : aucun régime n’est envisageable sans plaisir. Aucun. Exprimé autrement : 100% des régimes échouent si l’on s’interdit tout plaisir. Il est rigoureusement impossible de perdre du poids (et de rester mince) en se privant systématiquement des douceurs. Car un jour vient, inexorable, où la somme des frustrations accumulées, repas après repas, est plus forte. On craque et l’on avale n’importe quoi, en énormes quantités, on rajoute une couche de culpabilité, on met le tout au four pour gratiner. La parfaite combinaison minceur perdante.

Au contraire, profiter des petits plaisirs sucrés, en maîtrisant parfaitement les apports caloriques et en jouant sur les textures, les ingrédients et les arômes 100% naturels, est la seule et unique façon de retrouver la ligne et de la garder. En complément d’une alimentation équilibrée, bien entendu. Parce que c’est bien joli de dire « terminez votre repas par un yaourt ou un fruit », mais au bout de quinze jours, on a des envies de paris-Brest, de quatre-quarts baignant dans la crème anglaise, de crème au beurre. Alors qu’en s’octroyant régulièrement une part de Gâteau aux abricots et au son d’avoine, un Trifle aux fraises, des chips de pomme, une crème onctueuse au chocolat, les sens sont comblés, vous aussi. Aucun risque de dérapage pantagruélique pour se venger.

40 desserts qui tuent

Il y a quelques temps, le Daly Best listait les 40 desserts américains les plus mortels (les plus caloriques, riches en mauvaises graisses, sel et sucre) proposés au restaurant ou au fast-food. Super-interdits aux diabétiques, et plus que déconseillés à tout le monde en fait !

Voici les gagnants.

  1. le cookie aux pépites de chocolat avec glace + chantilly, dont la part culmine quand même à 1660 calories, 50 g de graisses saturées (celles qui bouchent les artères), 1020 mg de sodium (le sel, dont il faut aussi absolument maîtriser la consommation lorsqu’on est diabétique), et 224 g de sucre (idem bien sûr) Monstrueux !
  2. Le cheesecake ‘New York » avec sa sauce caramel (1650 calories, 54 g de graisses saturées, 980 mg de sodium, 179 g de sucre). Même exceptionnellement, évitez ce genre d’aberration.
  3. Le gâteau au chocolat nappé (1580 calories, 24 g de graisses saturées, 1420 mg de sodium, 147 g de sucre). Sans commentaire non plus

Bien sûr, une ribambelle d’autres mauvais élèves se bousculent aussi au portillon pour figurer dans cette « liste du pire ». Sans surprise, ce palmarès fatal inclut le classique brownie, un dessert à la pomme avec accompagnement croustillant (type crumble) et à l’amaretto, des blondies au beurre, des glaces pantagruéliques recouvertes de toppings divers et variés, des zepoles (biscuits à la ricotta), des tartes au chocolat, un brownie + sunday, des gâteaux au chocolat blanc (ou de toutes les couleurs), le « simple » cookie, le « simple » cheesecake à la framboise, un horrible gâteau au beurre de cacahuètes et chocolats en déco, une tarte aux noix de pécan et chocolat, un gâteau à la carotte, toute une panoplie de desserts de chez Wendys et autres Mc Fleury aux M&M’s ( ou autres toppings) de chez Mc Donald’s, les churros (oui, les mêmes que dans les fêtes foraines chez nous). En plus, servis en portions orgiaques, bien sûr.

Si dans l’hexagone nous n’es sommes pas encore « là » (sauf dans certaines enseignes déjà), nos profiteroles, nos babas au rhum et autres bûches de Noël à la crème au beurre ne brillent certainement pas par leur supériorité nutritionnelle. Alors se faire plaisir, oui, mais pas à n’importe quel prix !

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Moins de gras, moins de sucre… Plus de bonheur !

Lorsque l’on feuillette les livres de pâtisserie d’il y a vingt ou trente ans, on est frappé par la teneur en sucre, en graisses, en jaunes d’œufs de la plupart des recettes. Et, vous reprendrez bien une louche de crème anglaise ou de frangipane ? Le moins que l’on puisse dire est que, à l’époque, les préoccupations hormonales, la minceur et la cuisine sucrée faisaient trois. Pas étonnant que les médecins interdisaient à leurs patients diabétiques tout dessert, c’était une catastrophe. Si l’on voulait maigrir, on se mettait à la diète, un point c’est tout. Heureusement, les temps changent ! Aujourd’hui, on a le droit d’être gourmand ET de faire attention à sa ligne ET de faire le plein d’antioxydants, de vitamines, de minéraux. Il suffit d’alléger ses classiques, de revisiter les recettes, de retirer un jaune d’œuf ici, de réduire considérablement et même remplacer le sucre là, et le tour est joué. Pour autant, pas question de rogner d’un iota sur la satisfaction gustative. Un dessert léger, oui ; insipide, certainement pas !

 
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