spécificités

Protéger l’intestin pour rester en bonne santé

Protéger l'intestin pour rester en bonne santé
Protéger l’intestin pour rester en bonne santé

Selon Bouddha, “le sage est celui dont l’intestin fonctionne bien “.

Équilibrer la flore intestinale et veiller à l’intégrité de la muqueuse intestinale sont les deux conditions essentielles à la santé de l’intestin.

La flore intestinale se compose de 100 000 milliards de bactéries. On peut trouver chez un même individu jusqu’à 400 souches de bactéries différentes. La flore permet de terminer la dégradation des aliments et de recycler certains déchets issus du métabolisme digestif. Elle synthétise également quelques vitamines et elle est aussi la première barrière de défense immunitaire, car elle protège la muqueuse intestinale.

La muqueuse intestinale nous sépare du milieu extérieur. Elle se compose d’une seule couche de cellules réparties sur 400 m² grâce aux villosités intestinales. Le renouvellement de ces cellules se fait toutes les 48 à 72 heures. Cette muqueuse est la zone d’absorption des nutriments, et la deuxième barrière de défense de l’organisme, car elle est aussi un organe lymphoïde qui synthétise des immunoglobulines qui le protègent de diverses agressions extérieures. Son intégrité est essentielle à l’assimilation et au fonctionnement du système immunitaire. Si elle est encrassée, l’assimilation sera perturbée, si elle devient trop perméable (hyperporosité), elle laissera passer des molécules toxiques et des aliments semi-dégradés.

Le déséquilibre de la flore et de la muqueuse intestinale peut être provoqué par une surconsommation d’aliments raffinés, de sucre, de gluten, de produits laitiers, de graisses saturées et de protéines animales. De plus, un déficit enzymatique et/ou en cofacteurs enzymatiques (vitamines, minéraux) ne permet pas une dégradation complète des aliments qui perturbent alors également la flore et traversent la barrière intestinale, provoquant un encrassement de l’organisme et diverses pathologies.

Certains aliments vont participer à la protection de la muqueuse intestinale et à l’équilibre de la flore :

  • Les céréales complètes ou demi-complètes, les fruits et légumes vont fournir les fibres (prébiotiques) nécessaires au développement d’une bonne flore intestinale.
  • Les algues iodées régularisent les transits lents, tandis que les algues d’eau douce contribuent à l’évacuation des substances toxiques et des métaux lourds ;
  • la myrtille (baie ou jus) purifie l’intestin et notamment lutte contre l’excès d’Escherichia coli, son action astringente et antispasmodique est utile en cas de diarrhée ;
  • le pollen, frais de préférence, lutte contre les putréfactions intestinales;
  • les aliments lacto-fermentés favorisent le développement de la flore de l’intestin grêle (à éviter en cas de candidose) ;
  • la chlorophylle (algues d’eau douce, légumes verts) est un antispasmodique naturel pour l’intestin et un régénérateur de la muqueuse ;
  • les huiles végétales riches en oméga 3 (noix, colza, cameline, chanvre, lin…) et les aliments riches en antioxydants (curcuma, gingembre, brocoli…) protègent la muqueuse intestinale de l’inflammation et luttent contre l’hyper-perméabilité intestinale ;
  • l’huile de carthame riche en oméga 6 facilite la régénération des cellules de la muqueuse intestinale, de même que les aliments riches en glutamine comme le poisson, les légumineuses, le miso (une pâte de soja fermenté) ou l’avoine* ;
  • les vitamines B, le zinc sont des micro-nutriments essentiels au renouvellement des cellules de la muqueuse, la levure de bière* (il existe une levure cultivée sur un support sans gluten), le germe de blé* peuvent être une façon d’en garantir l’apport.

Manger “vivant” doit être ou devenir le premier réflexe pour maintenir le fragile équilibre de l’intestin, l’alimentation vivante est physiologique contrairement à tout ce qui est cuit à haute température. Cela signifie manger cru, germé, lacto-fermenté ou cuit à basse température. Les apports en enzymes, en vitamines et en minéraux peuvent alors être garantis, le système immunitaire beaucoup moins sollicité et la détoxication de l’organisme peut se faire.

*si tolérés
Béatrice Devloo-blanc

naturopathe



 

 

Merci de partager mon article
Pin Share

Laisser un commentaire