Quelques définitions (suite)
le véganisme

Quelques définitions (suite)

Quelques définitions (suite)
Quelques définitions (suite)

Cruauté animale :  

Le concept de la cruauté animal est un éventail assez large. Il y a plusieurs manières d’adopter des changements dans notre vie pour réduire (et enfin éliminer) toute forme d’abus de la plupart des espèces sur la planète.

En premier, il y a celle que plusieurs personnes connaissent bien : ne pas battre ou abandonner un animal de compagnie, comme un chien, un chat, un lapin ou un cheval. Par la suite, un autre type qui est populaire est la vivisection, donc les tests en laboratoire sur les animaux. Par après, les sortes de souffrance animale qui sont moins connues du public en général sont celles auxquelles ce ne sont que presque exclusivement les végétariens qui adhèrent : les problèmes avec les abattoirs, les compagnies de vêtements, les zoos, les cirques, et les différents types de divertissement comme les films et les émissions de télévision. Eh oui, une chose qui est peu connue du grand public est que parfois, quand les caméras ne tournent pas (et parfois pendant qu’elles tournent encore), des animaux se font blesser, car celles et ceux qui ont la responsabilité de prendre soins d’eux ne le font pas adéquatement. Les végétaliens font en sort que ces types de cruauté soient éliminés de leur vie.

Exploitation animale : 

L’exploitation, que ce soit des animaux ou des humains (comme c’est le cas avec l’esclavage) est une forme d’abus et de cruauté. C’est une des raisons de base pour expliquer pourquoi les produits animaux qui viennent de l’élevage juste et respectueux des animaux n’est pas justifié : le fait qu’ils soient là pour nous et que l’on profite d’eux financièrement fait en sorte que l’on en abuse. Ce n’est pas suffisant de dire que l’on va les traiter un peu mieux qu’avant car dans le fond, ils devraient vivre librement dans la nature. Il n’y a pas de consensus à ce sujet dans le monde du végétalisme, mais la lutte pour les droits des animaux fait son chemin.

Régime alimentaire à base de plantes :

C’est une expression qui sert pour quelques types de régimes, mais elle définit une alimentation qui est strictement à base de plantes. Certaines personnes se servent du mot “végane” ou “végétalien” pour définir ce régime. En fait, “végan” est le mode de vie, et “végétalien” est le régime. Pour ce qui en est de “régime à base de plantes”, ce terme sert aussi (à tort) pour les personnes qui mangent surtout des fruits et des légumes, avec un peu de pains et céréales, très peu de produits laitiers et un peu de viande dans leur alimentation. Par contre, cette expression devrait être réservée aux personnes qui ne mangent que des plantes. 

Il faut ajouter que ce sont notamment les personnes qui cherchent à manger le plus sainement possible qui adoptent cette alimentation, sans nécessairement adhérer au véganisme. Elles ne veulent pas forcément protéger les animaux, ni mettre fin à leur souffrance. Mais, elles n’achètent que très peu d’aliments transformés et optent plutôt pour des aliments entiers et naturels.

Sans gluten : 

Il y a quelques personnes qui croient, à tort, que les végétaliens ne mangent que des aliments sans gluten. C’est vrai que certains, plutôt ceux qui cherchent à prendre soin de leur santé, choisissent ces aliments plutôt que les autres, mais ce n’est pas toujours le cas. Les deux ne sont pas interreliés. Le gluten est une protéine qui se trouve dans le blé et les arachides. Ces deux ingrédients proviennent d’une plante, donc sont tout à fait acceptable dans une alimentation végétalienne. Les personnes qui ne les consomment pas sont surtout celles qui ont une allergie ou des troubles de digestion.

Nourriture ou agriculture biologique :

Cette expression a été ajoutée non parce qu’il y a un lien entre ce type d’agriculture et le véganisme, mais parce que plusieurs personnes ne comprennent pas bien ce concept. Une méthode biologique pour faire pousser notre nourriture ne se limite pas à l’élimination des pesticides et des OGMs. Certes, la certification peut, parfois, s’arrêter là, mais la philosophie biologique englobe d’autres éléments, car elle est reliée aux anciennes techniques d’agriculture où la rotation des champs prenait place régulièrement pour éviter que la terre se vide de ses éléments nutritifs, en plus de suivre des techniques de permaculture. Vous pouvez faire des recherches sur internet pour en savoir plus et pour avoir la liste des critères à combler par les fermes pour avoir le droit de recevoir une certification biologique. Vous verrez que la vraie définition n’est pas tout à fait en accord avec cette dernière. Par contre, je crois tout de même que c’est mieux d’encourager les aliments qui proviennent des cultures biologiques, car au moins, on protège la terre sur laquelle elles poussent. Ensuite, je rajoute que c’est chose commune de voir des végétaliens opter pour des aliments biologiques. Ainsi, ils sont souvent conscients des problèmes environnementaux de la monoculture et des pesticides chimiques, plusieurs d’entre eux deviennent végans pour protéger l’environnement.

Produits animaux fabriqués de manière humanitaire : 

L’élevage des animaux est fortement critiqué par les différentes sociétés de la protection animale et des organismes en défense des droits animaux, car ces pauvres bêtes souffrent toute leur vie. Donc, il y a des organismes qui se concentrent strictement sur la diminution de cette souffrance qui leur semble inutile. Entre autres choses, ils vont revendiquer un traitement vétérinaire quand c’est requis, les alimenter d’une nourriture naturelle pour eux (qui n’est pas le cas pour la majorité des animaux de ferme), et avoir plus d’espace pour vivre au lieu de se retrouver dans une cage beaucoup trop petite pour eux. Par contre, le débat entre ceux qui désirent améliorer le sort des animaux tout simplement et ceux qui préconisent l’abolition de leur servitude est assez chaud. Ainsi, certains sont convaincus que c’est tout à fait naturel de se servir des animaux et d’en faire notre possession (entre autres certains Catholiques disent que la Bible leur donne le droit de se servir des animaux), et d’autres croient fermement qu’ils devraient vivre librement dans la nature, comme il se devrait.

Intersectionnalité : 

Ce mot signifie que les différents groupes de discrimination s’unissent pour rallier leurs forces et lutter contre l’oppression. Je soutiens cette formule pour lutter contre ceux qui ne cherchent qu’à nous rabaisser et nous diviser pour que ce soit plus facile de nous contrôler -“diviser pour régner”, comme on dit souvent. C’est en réalisant que seuls, on est faibles, mais ensemble, on est forts, que l’on atteindra nos buts et nos objectifs plus facilement -donc en se servant de l’intersectionnalité.

Abolitionnisme : 

Ce terme est utilisé dans plusieurs sphères du concept de la discrimination. On s’en sert pour mettre fin à un certain type d’injustice, comme l’esclavage ou la prostitution. Dans le cas du véganisme, on parle de la libération complète des animaux, voulant dire qu’ils retourneront tous vivre dans la nature. On s’en servira plus pour faire des tests en laboratoire, pour notre alimentation, pour les sports et le divertissement, pour travailler sur la ferme, ou pour produire des tissus et des vêtements. Il y a beaucoup de travail à faire pour atteindre ce but. Pourtant, puisque le monde évolue et l’on voit plusieurs changements positifs se produire, une part importante des véganes croit sincèrement que c’est un but réaliste.

Sentience :

La sentience est la capacité de tout être vivant de ressentir des émotions, de percevoir, et d’avoir un certain niveau de subjectivité, qu’ils soient humains ou non. Une fausse idée qui est encore bien vivante dans certains cercles dit que les animaux non-humains sont dirigés seulement par leurs instincts. Mais, tout comme nous, ils ressentent l’amour, la tristesse, la joie et la peur. Ils sont doués de connaissance (ou de capacités cognitives), peuvent communiquer entre eux, en plus de pouvoir parfois comprendre des mots simples comme des directives. Tout ceci ne serait pas possible sans sentience, et c’est pour cette raison que les véganes cherchent à leur octroyer des droits.

Spécisme : 

Comme le mot le suggère, c’est une forme de discrimination basée sur l’espèce, et qui est pratiquée par les humains. Plusieurs croient, à tort, que nous sommes en réalité supérieurs aux autres animaux de la Terre. On peut comparer cela, sans problème, au racisme, au sexisme, et à toutes les autres formes de discrimination. Par exemple, on a longtemps cru que les noirs sont inférieurs aux blancs, et l’on s’est rendu compte aujourd’hui (dans plusieurs endroits – ce n’est pas encore universel) que l’on a eu tort. Il en va de même pour les animaux ; ils ne sont pas inférieurs – ils sont différents, c’est tout.

La biologie du véganisme :

Pourquoi il y a tant de gens, en ce moment, qui déclarent que les humains devraient manger un régime végétalien ? C’est une question à laquelle je vais répondre ici, même si ce n’est pas, techniquement, une définition. Il y a un débat chaud au sujet de l’anatomie des humains et des autres animaux, c’est-à-dire en nous comparant aux carnivores, aux omnivores et aux herbivores. Je crois bien que la question n’est pas si nous sommes carnivores ou non, mais plutôt si nous devions manger de la chair en plus des plantes -comme des omnivores- ou tout simplement des plantes. Mais, on constate aussi une diminution importante de certaines maladies quand on évite de consommer des produits animaux.

 

 

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